Gestion des AOD chez les patients (très) fragiles

Jean-Christophe Lega, Hôpital Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon

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Le patient coronarien stable/instable et FA paroxystique/chronique : Comment je jongle entre médications AAP et anticoagulants ?

Brahim Harbaoui, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon

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Stratégie échographique et anticoagulante pour les patients avec thrombus intracavitaire sous anticoagulants (AVK, AOD)

Ariel Cohen, Président de la SFC, Paris

Le dilemme : Comment gérer un patient avec AVC hémorragique ou thrombotique sous AOD/AVK ?

«Dans cette présentation, nous aborderons la question de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux survenant sous traitement anticoagulant oral direct ou sous traitement antivitamine K. En cas d’accident ischémique, les indications et les modalités du traitement de reperfusion d’urgence seront présentées, avec la place respective de la thrombolyse intraveineuse et de la thrombectomie mécanique en cas d’occlusion artérielle proximale. Les options thérapeutiques visant à prévenir la croissance de l’hémorragie en cas d’accident hémorragique intracrânien seront également discutées, en particulier le contrôle strict de la pression artérielle en phase aiguë et les traitements de réversion de l’anticoagulation en urgence. La question de la reprise éventuelle du traitement anticoagulant sera évoquée. « 

Laurent Derex, Unité neurovasculaire, service de neurologie, hôpital neurologique, Hospices Civils de Lyon

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Le mésusage des AOD : La peur du cardiologue devant le risque hémorragique/ thrombotique (Des implications juridiques ?)

«Dans la prévention des accidents thromboemboliques, les indications des anticoagulants ont été élargies. Quelle que soit le type de traitement anticoagulant, il existe soit un risque d’hémorragie ou d’accident thromboembolique.
La gestion des anticoagulants constitue un des motifs récurrents et graves d’accidents médicaux engageant la responsabilité des cardiologues.
Puisqu’en cas d’expertise, toutes les étapes de prise en charge vont être analysées, les cardiologues se doivent de toujours valider dans leur pratique :
• L’indication du traitement, sa dose et la molécule choisie.
• Si l’acte invasif justifie d’une interruption et pour quelle durée (avant et après l’acte).
• Informer des risques encourus
• Veiller avec chirurgiens et anesthésistes les étapes péri-opératoires, ainsi que les incidents justifiant d’un ajustement.
Chaque interrogation est source de mise en cause potentielle justifiant d’une démarche de prévention bénéfique pour les patients et leurs médecins. »

Cédric Gaultier, Comité Médical de la MACSF, 10 cours du Triangle de l’arche, 92919 La Défense Cedex et Institut Cardio-vasculaire ICV-GVM La Roseraie, 120 avenue de la République, 93300 Aubervilliers

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