Ateliers pratiques sponsorisés (séance 2)
Session du samedi 18 novembre 2023 de 9h30 à 10h10
BIOTRONIK
Bénéfice de la télécardiologie pour la surveillance optimisée des prothèses cardiaques
«La télésurveillance des patients porteurs de prothèses cardiaques a été rendue possible pour la première fois il y a une vingtaine d’année.
Depuis de nombreuses études ont pu démontrer son efficacité et sa sécurité.
En offrant une surveillance optimisée des paramètres de fonctionnements des prothèses cardiaques, et de l’état rythmique de nos patients, elle permet d’améliorer la morbi mortalité des patients qui en bénéficie, tout en permettant d’espacer les consultations de suivi systématique.
En 2023, elle est donc recommandée (classe IA) pour la prise en charge de tous des patients porteurs de prothèses cardiaques, par le dernier consensus d’experts des sociétés européennes et américaines de rythmologie.
Ainsi elle fait aujourd’hui partie intégrante de l’activité quotidienne d’un rythmologue.
Cet atelier aura donc pour objectif d’exposer l’organisation de cette activité et surtout de discuter de l’interprétation et de la gestion de ces données autour de cas cliniques pratiques interactifs.»
Mathieu Montoy, Hôpital de la Croix Rousse, 69004 LYON
BOSTON SCIENTIFIC
Les trésors de découverte par le moniteur ECG sous cutanée dans la pratique quotidienne
«Depuis plusieurs années, il a été inventé un système d’enregistrement du rythme cardiaque de longue durée, pouvant monitorer le rythme sur plusieurs années. Ce Holter implantable, ou sous-cutané, a considérablement évolué en 2019 avec la commercialisation de modèles miniaturisés, en particulier le Link de Medtronic® et bientôt le modèle LUX de Boston scientific®. Cette miniaturisation rend notamment son implantation beaucoup plus simple qui peut être fait maintenant en consultation.
Il est actuellement indiqué dans 2 grandes circonstances que sont les malaises avec perte de connaissance notamment (syncopes) mais aussi la recherche d’arythmie cardiaque pouvant être responsable d’accident vasculaire cérébral (fibrillation auriculaire) quand aucune anomalie n’a pu être détectée avec les examens de première intention comme l’électrocardiogramme et le holter-ECG notamment.
Il existe également d’autres indications mais non remboursées comme le bilan de palpitations ou la survenue de malaises atypiques.
Il faut savoir que les implantations sont de plus en plus nombreuses et que c’est devenu le quotidien du rythmologue avec de très nombreuses alertes, vraies ou fausses, reçues notamment en télécardiologie.
A partir de cas cliniques, nous allons voir de nombreux tracés et de nombreuses situations ou ce holter a permis de mettre un diagnostic sur les symptômes des patients. Nous allons également voir des tracés avec de fausses alertes ou des situations ou le holter mets en évidence des anomalies non en lien avec le motif d’implantation.»
Paul Charles, Hôpital de la Croix Rousse, 69004 Lyon
MICROPORT-CRM
Les fondamentaux du contrôle d’un stimulateur cardiaque avec les trucs et astuces pour démasquer les dysfonctionnements
«Dois-je le confier d’emblée au rythmologue ? Pas tous évidemment, car avec 600 000 français fibrillants pour 300 ou 400 cardiologues spécialisés en rythmologie interventionnelle, une consultation systématique risquerait de paralyser gravement nos salles d’attente.
Mais dans le même temps, on nous vante les vertus de l’ablation, d’autant plus efficace qu’on intervient tôt, avec l’impression que ces solutions interventionnelles se banalisent au fil des progrès technologiques, même si l’on a bien compris qu’on obtiendrait jamais plus de 70 ou 80% de bons résultats et que les complications graves n’avaient pas disparu.
De leur côté, les recommandations pour l’ablation (ESC 2020) ne précisent aucune limite d’âge, d’ancienneté de l’arythmie ou de degré du remodelage atrial, laissent une marge de manoeuvre considérable entre abstention, médication, cardioversion ou ablation.
Alors, intervient-on parfois trop tôt ?
Sinon, quel est le moment idéal, de quels critères dépend-il ? Faut-il un rythmologue pour le savoir ?
Et s’il est un peu tard, que faire ? Renoncer, ablater encore et toujours ou revoir les bénéfices à la baisse ?
Mais surtout… ces patients fibrillants ne peuvent-ils n’être gérés que par un rythmologue ou faut-il aussi les confier à un cardiologue ?»
Jérôme Lacotte (Massy), Institut Cardiovasculaire Paris Sud, Hôpital Jacques Cartier, 91300 Massy et Rami El KhechenIngénieur – Commercial Micro Port-CRM